L’uomo di Mungo, lo scheletro umano più antico mai trovato in Australia, è molto più “giovane” del previsto. È quanto emerge da un recente studio pubblicato sulla rivista Nature da Berts Roberts dell’Università di Wollongong. L’uomo di Mungo sarebbe vissuto 40mila anni fa (contro i 60mila delle precedenti ipotesi), in una regione verde e ricca di selvaggina; la stessa oggi trasformata dal clima attuale in una regione deserta e poco abitata. Questo studio annulla l’ipotesi formulata qualche anno fa da vari ricercatori, secondo la quale l’uomo di Mungo è figlio di una linea filetica indipendente dall’Homo sapiens. Ecco l’articolo originale apparso nel 2001 su Science & Vie.Un homme d’Australie plus ancien que l’ancêtre africain?
En 2000, des anthropologues australiens ont trouvé un squelette d’un homme vieux de 60.000 ans. On l’a baptisé l’homme de Mungo du nom du lac australien près duquel on l’a découvert. Les chercheurs lui ont soutiré de l’ADN mitochondrial (ADNmt). L’ADNmt de l’homme de Mungo ne ressemble à aucun autre. Il n’appartient pas à notre ancêtre commun sorti d’Afrique. Il ne ressemble même pas à celui des aborigènes australiens, ni non plus à celui des fossiles australiens datant de 8000 à 15.000 ans. Une partie de son ADNmt ressemble énormément à une fraction du chromosome 11 donc à de l’ADN nucléaire courante chez les humains aujourd’hui. On considère que cette séquence a dû faire partie de l’ADNmt avant de s’insérer par accident dans le chromosome 11. Chez l’ancêtre mythique Eve, cette séquence apparaît dans le chromosome 11. L’homme de Mungo serait apparu avant cette insertion et donc serait plus ancien que l’Eve africaine. Un homme d’Australie plus ancien que l’ancêtre africain?
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